Et voilà, on a 5 jours pour profiter de nos derniers instants en Nouvelle-Zélande et surtout pour terminer notre road-trip.
Il est temps d'établir un petit bilan de la situation :
- 0 possums écrasés (par nous) mais 508 vus étalés sur le bitume
- 0 kiwi apercu ou même entre-apercu
- un très bon français égaré à Wellington, Toto
- 5 ou 6 collègues de boulot qui vont nous manquer
- un van explosé (ou presque, en tout cas bien fatigué)
- environ 29 000km parcourus
- 4 fois délogés par la police (stationnement inapproprié du van pour la nuit )
- 1 arrestation par la police de la part de monsieur Thomas le jour de notre départ (120km/h instead of 100km/h)
- des images de pingouins farouches sortant de l'eau pleins la tête
- des dauphins, phoques, lions de mer, pukekos, wekas, tui, pauas, un king fish....
- des parties de pêche intenses mais pas du tout fructueuses
- une flore incroyable avec les flax, puhutukawas, cabbage trees, palmier Nikau...
- pas assez de français (amis, famille) dans notre van pour faire un bout de route avec nous
- des photos à tire l'arrigot
- des emails de vous tous qui nous ont fait rire et très plaisir, merci beaucoup de nous avoir suivi, lu et répondu
- des envies encore plus fortes de voyager et d'en profiter
- le tour de la Nouvelle-Zélande, mission accomplie et bien triste de le terminer !

Revenons-en à nos moutons (on ne les a pas comptés ceux-là, trop nombreux, c'est comme les vaches, trop c'est trop.....),
on est donc parti 5 jours, avec une voiture de location, à la découverte de la dernière partie non visitée, c'est-à-dire EASTLAND.
Pour l'occasion, Thomas s'est mis au noir&blanc et il se débrouille plutôt pas mal le garçon.


Voici notre premier backpacker, à Tolaga Bay, une vieille auberge datant de 1932. On a passé la soirée à jouer au billard et aux fléchettes entourés des gens du coin.
Ce village et cette partie est de la Nouvelle-Zélande étaient autrefois bien plus peuplés car les échanges commerciaux se faisaient par la mer et les entrepôts se situés sur la côte. Maintenant que tout se fait par voie terrestre, les maoris et kiwis ont désertés pour s'installer dans les villes. Mais ceux qui restent ont d'autant plus d'histoires à raconter....


Ce quai, utilisé pour le commerce maritime, est le plus long du monde, 660mètres, quand on le parcourt, on se croirait parti pour traverser la mer.



Parfois, on a été très civic et avons dégagé les routes, wouhaou !


L'autre quai de la région, hyper hyper long


Les noms des villages sont exclusivement maoris autour d'East Cape.

St Mary's Church


avant...

...après ma chute de cheval !

Ce waka, bateau de guerre, pouvait accueillir jusqu'à 200 personnes.
Ce qu'on a vraiment apprécié chez les Néo-Zélandais, c'est leur liberté. Ils n'ont pas autant de règles, de trucs homologués, de restrictions et du coup vivent "légèrement" en retrait et en retard mais au moins, ils n'ont pas à se soucier de ce qui va leur arriver s'ils décident de faire les choses comme ils leur plaisent.
Et de toute manière, ils n'ont pas autant d'aides qu'en France donc ils doivent se débrouiller pour vivre par eux-même et tous les moyens sont bons.



Le dernier phoqui qu'on ait apercu !
Au fil des saisons et des kilomètres, on en aura vu des moutons. D'abord on les aura découvert poilu et tellement gros. Puis, rikiki après le coup de tondeuse ( une seule fois par an ça suffit ils nous ont dit à l'entrepôt de laine) et maintenant accompagnés des agneaux.
Hummm, ca va faire pleins de côtes d'agneaux à exporter en Europe tout ça !


Dans la région de l'Eastland, il y a ?????????? EAST CAPE bien sûr !
C'est le point le plus à l'est de la Nouvelle-Zélande et celui où se lève le soleil en premier. Il faut monter plus de 700 marches pour arriver au phare et une fois en haut, vous ne devinerez jamais ce qu'on a trouvé ? Des bouses de vache, cela veut donc dire qu'elles montent aussi les marches pour voir le lever de soleil, elles sont romantiques les vaches néo-zélandaises, non?

Son nom est TE WAHA O REREKOHU, le même que celui d'un ancien chef maori, il est le plus grand POHUTUKAWA au monde et est âgé de plus de 600 ans.
Certaines branches ont reposé sur le sol et se sont même ré-enracinées.
C'est l'arbre aux magnifiques fleurs rouges qui leur sert d'arbre de Noël, il va falloir revoir le blog de Noël si vous n'avez pas tout suivi.


L'Eastland, c'est une succession de baies toutes plus moches les unes que les autres.


Des petites maoris qui n'arrêtaient pas de courir en bord de route en rigolant tout le temps.
Ah oui, ça c'est ce qu'on appelle "une pilote au volant", du coup je n'avais plus le droit de conduire après cette série de légers dérapages. On m'avait déjà dit que j'avais une "Mamie Schumacher", je pense que la petite fille est pareille !
Par contre, ce que l'on ne montrera pas, c'est le trottoir certainement un peu trop haut sur lequel Thomas a perché le pare-choc avant de la voiture. Heureusement que j'avais un marqueur noir, on a pu repeindre un peu la carrosserie et ni vu ni connu. Euhhh, est ce que je peux aussi me déclarer designer automobile maintenant, hein ?

Ah le voilà, le coin de paradis perdu. Une baie minuscule mais appartenant à un maori au bonheur certain.
On était parti pour pêcher sur son bateau mais malheureusement il était indisponible. Bref, on arrive en pleine nuit donc noir total mais on entend le bruit des vagues si proche de la maison, on se dit qu'au petit matin on devrait avoir une belle surprise.
Et quelle surprise ! Presque les pieds dans l'eau au réveil, une maison construite avec les moyens du bord, du bois trouvé dans le sable, des filets de pêche, des grosses cordes de bateau.... Une cascade avec des hamacs suspendus au-dessus, des terrasses tout autour de la maison avec chacune des vues différentes sur la mer.






Et une matinée à pêcher..................................................et j'ai eu mon premier poisson, un snapper mais trop petit, je lui ai laissé la vie sauve. En tout cas, on a enfin compris que les faux appats, ils ne les mangent les poissons néo-zélandais, ils ne sont pas dupes et préfèrent largement le calamar.

Sur notre route, on a enfin pu apprécié la culture maori et essayé de comprendre certaines légendes. En tout cas, on a vu pleins de Marae, leur lieu de "culte, de rassemblement, de partage, de vie en commun et les scupltures qu'ils y ont réalisé sont témoins d'une culture qui se perd. En effet, exceptée dans cette partie de la Nouvelle-Zélande, la culture maorie n'est pratiquement pas existante, très mal connue et souvent même mal vue. Beaucoup beaucoup de racisme envers eux.
Chaque tribu possédait son chef, son emblème et même son propre haka (la fameuse danse et chanson). Les scuptures, tatouages, gravures sur les armes, bateaux... les différenciaient.






Notre 3ème nuit s'est déroulé dans un pub/backpacker irlandais au décor "on ne peu plus retro kitch" alors on a pris la pose.




Et voilà que se termine l'Eastland. Nous voilà à nouveau sur des routes que l'on connaît et que l'on prend maintenant pour la dernière fois direction l'aéroport d'Auckland.

Passage au Mont Manghanui et son ascension par la même occasion.





Retour à un endroit que certains reconnaîtront sûrement, le camping de Miranda et ses sources d'eau chaude.
BYE BYE pays des kiwis, 1ère étape de notre aventure.


Un sourire jaune, de l'excitation pour la nouvelle destination à venir mais un petit regret de quitter ce pays si vite.
On remonte le temps. Alors qu'il faisait déjà nuit à Auckland, l'avion rattrappe le soleil qui va se coucher en Australie à ce moment là.


Merci Emirates pour ce bon repas (et c'est sincère) et ce très bon Pinot Gris français. Allez, on reste un peu chauvin sur les bords.